lundi 7 mars 2011

Limite toi à ce qu'on avait dit





Je sais pas pour vous mais j'ai la fâcheuse manie de dire ce que je m'étais promis de ne pas dire.

J'ai toujours une anecdote à donner lors d'une réunion ou d'un RDV, mon cerveau à encore la capacité de me dire "ton anecdote tu te la gardes pour toi, tu vas passer pour une conne et en plus ça ne va rien apporter au sujet" je peux même dire que je m'auto-briffe largement avant le dit RDV.

Soit plus précise bordel me diriez vous ? et bien cette anecdote complètement conne va parasiter mon cerveau pendant tout mon RDV cherchant le meilleur moment pour faire sa sortie. Des exemples j'en ai des tonnes comme le jour ou je n'ai pas pu m'empêcher lors d'un entretien de stage de raconter que je connaissais un peu le coin parce que j'avais vu la finale de coupe du monde 98 dans le bourg... Une fois ce récit poignant abordé je me sens planer comme une junkie qui a enfin obtenu sa dose et qui rapidement prend conscience de sa connerie et se trouve conne mais conne "mais quel intérêt d'aller lui parler de la coupe du monde ??"
1. je vais passer pour une conne
2.. que ce bled est quand même connu pour beaucoup d'autres choses que ça et que mes références culturelles sont limitées ("ce qui n'est absolument pas le cas" comme dirait Calimero).
Tout ça pour vous raconter mon dernier fix : Un RDV avec le petit-fils d'un imminent acteur de la culture bretonne dans le but de me transmettre une série de photos inédites de son grand-père en vue de publier un livre hommage.
Ce grand homme que je connaissais relativement bien m'avait envoyé une carte il y a quelques années de ça, pour renouveler un abonnement. Bref, sur cette carte il m'avait écrit un petit mot en breton "ma pad pell c'hoaz an amzer-se e skorno ar haoh e-barz reor an dud" ce qui se traduit par : "si ce temps continu ainsi, la merde gèlera dans le cul des gens". Cette petite phrase égailla ma journée et c'est ainsi qu'elle resta accrochée à un mur de mon bureau. Je vous imagine déjà faire le lien entre les deux paragraphes précédents... mon cerveau n'a pu contenir mon cervelet et ce petit-fils a du être ravie d'apprendre que le souvenir que je garde de son grand-père parle d'anus, de caca et de gel. Il fut certainement navré de cette intervention (étant donné que j'étais la seul à me marrer) navré d'entendre quelqu'un parler comme ça de son grand-père homme extrêmement gracieux dont il venait de me venter les mérites de son allure 10 minutes plus tôt.

Mon cerveau m'a martelé continuellement et ceux jusqu'à la fin du RDV "mais pourquoi t'as pas fermé ta gueule comme convenu ?" "mais qu'elle conne", "encore 10 minutes et je lui disais que je pense à son grand-père quand je suis constipée et qu'il fait froid" Je vous laisse j'ai du givre sur la voiture.

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